C'est lui qui a mon plus beau bonjour C'est lui qui a mon plus beau bonsoir De tous les jours, cela pour toujours En me levant, je lui redonne vie Je suis sa lumière, sa vie Très tôt, parfois il fait encore nuit, je suis avec lui C'est lui qui en premier lit tous mes écrits Mais parfois ,je cris après lui Que je parle de la mort, de la joie ou du bonheur Il me donne tant de chaleur, il ne me fait pas peur Il est toujours là pour supporter mes humeurs Il connaît toutes mes émotions, mes tentations Parfois mes déceptions Ma consolation ,c'est que par ses touches, je peux m'exprimer Faire ressentir mes sentiments Mon clavier est vraiment mon meilleur ami Il est toujours prêt à se faire toucher sans crier gare Avec lui je peux dire tout ce que je ressens A mon clavier, je ne peux que lui faire des compliments Pour l'instant, tant que j'en aurai le temps Il sera mon amour, et ça pour longtemps Mon ordi c'est mon petit paradis Je dis merci à la vie D'en avoir un comme lui Et d'être son ami Comme lui est mon ami Merci à toi mon ordi, mon ami Avec toi c'est vraiment le paradis Malgré tout les ennuis que parfois tu me donnes J'aime bien à chaque matin te retrouver sur mon chemin
Il est semblable à un arbre brisé par l'orage, Il va lentement en tout temps, fourbu par les âges, Vivant aujourd'hui, d'un coeur souvent bien lourd, Avec dans sa démarche, des pieds .... Trop courts ...
Comment croire qu'un jour, il pût faire rire, Comment croire à le voir, qu'on ait pu l'applaudir ? Tristement courbé, plié au poids des ans ... Aux portes des écoles, il cherche des rires d'enfants ...
Il pense que son ciel n'est plus un chapiteau Et cache tous ses souvenirs sous son chapeau, S'en sont allées les douches de grands seaux d'eau Pour te faire rire ... Sa vie est faîte de barreaux ...
Voilà qu'un enfant laisse s'envoler un ballon, Il veut l'accrocher à son coeur, fait un bond ... Trop tard !! Il prend son esprit, va sur un banc Songeant qu'autrefois des ballons ... Des ballons blancs ...
Dans ses rêves sur la profondeur de ses nuits Démaquillées, toi qui le vois. Ecoute-le, il gémit, Souviens-toi de tes rires, quand tu étais enfant ... Rappelles-toi le clown triste, captivant, émouvant ...
Aujourd'hui sur ses frêles épaules, le fardeau De sa vie, celui qui l'approche du tombeau ... Toujours à respirer les ombres du mystère, Il prie encore un peu sur le temps de l'éphémère ....
Voici à quoi va ressembler le Chant de la fille d'Orion. L'idée est d'être entre le chant et la déclamation. La difficulté est que ça n'est jamais pareil ... chaque mot doit être exprimé avec des intonations qui lui sont propre , qui mettent en valeur son sens et celle du texte, de l'idée qui dans le cas présent est blindée de sensualité....
Il y a encore beaucoup de travail mais ça vient ...pour cette chanson il va vraiment falloir que je sois aussi acteur...
Voila bonne écoute
Sébastien Loné
Toi fille d'Orion
Refrain
Surtout ne me dit rien Reste avec moi, sur ce chemin. Tes mains qui me caressent Me laissent sans voix.
Déesse sous mes doigts, Dieu sous tes dix doigts, Tes dessous j'entrevois... Seigneur...
Chic, très chics...je passe, je check? Ne nous emballons pas... Ces doigts qui glissent Sont maintenant si loin... De moi, de toi, de nous
Ton corps si magnifique et ton visage elfique m'ont encore fait rêver... Tout éveillé...
C'est sûr... mes visions de nos heures, perdues A tenter de conserver ce qui fut Nos premiers frissons,ah...nos corps tendus Cette tentation assouvie du plaisir nos peurs et nos larmes enfin consolées Nos envies et nos rêves décuplés Par cet amour sans condition sont toujours présentes Malgrès le temps Qui passe
Refrain
Surtout ne me dit rien Reste avec moi, sur ce chemin. Tes mains qui me caressent Me laissent sans voix.
Déesse sous mes doigts, Dieu sous tes dix doigts, Tes dessous j'entrevois... Seigneur...
Chic, très chics...je passe, je check? Ne nous emballons pas... Ces doigts qui glissent Sont maintenant si loin... De moi, de toi, de nous
Ton corps si magnifique et ton visage elfique m'ont encore fait rêver... Tout éveillé...
C'est sur cet air, cette ritournelle Aria de mes années les plus belles Toi dont le ventre fut marqué du sceau Des trois rois, ceinture de mes désirs Dénomé Mages, songes de mes nuits Et de mes journées si longues sans toi Que je te laisse à d'autres que moi
Toi fille d'Orion, Dans tes chaines d'Andromède Mon coeurs A jamais Prisonier
Selon le mythe, Orion était le fils de Poséidon le dieu de la mer et Euryale, fille du roi Minos de Crète
Artémis et Orion
Une nuit, Artémis et Orion assis autour du feu se racontaient des histoires, Orion se tourna vers elle et dit: «Artémis, mon ami, mon croissant de lune la plus belle, je rends grâce à des Parques que nous sommes si bien remplies. L'amour que nous partageons est aussi précieux que ma vie, et je suis un meilleur homme pour que vous le sachiez. "
"Je chéris notre amitié aussi, Orion. Tu es un brave homme et je bénis notre temps ensemble."
Ils ont partagé une étreinte. Alors Orion se leva et dansa pour célébrer autour du feu. Artemis le suivit, et leurs cris et leurs rires résonnaient dans la forêt sombre.
Le lendemain, Apollo, le frère d'Artémis, se promenait à travers la forêt. Il sentait un feu de camp à faible combustion, et a trouvé la clairière où Orion et Artémis étaient encore endormis. Il a vu et apprécié la beauté d'Orion , mais se mit en colère quand il a vu que Artemis était couchée avec lui. Il supposa qu' Artemis avait également apprécié Orion de la même facon que lui ,d'homme à homme Mais il cachait sa colère, metta un masque d'amitié sur sa figue, et siffla un air vif jusqu'à ce que les deux amis se réveilla. Voyant qui faisait du bruit, ils l'ont invité à déjeuner.
Mais l'attraction entre Apollo et Orion a pris son cours naturel, et avant la fin de l'après-midi l'homme et le dieu avaient apprécié l'ensemble des plaisirs de la virilité, à leur satisfaction mutuelle. Comme le soleil se coucher ,ils couchaient ensemble dans la joie et l'amitié tranquille. Orion a mentionné sa joie du retour d'Artémis et comment les trois d'entre eux pourraient maintenant être amis. Apollo se raidit dans la colère à la mention du nom de sa sœur, car il avait oublié sa jalousie mal informé, mais puissante.
"Qu'est-ce encourt ta colère, mon seigneur?" demanda Orion.
«Je suis surpris que vous interrogez mon appréhension à l'arrivée d'un autre qui aime vos faveurs."
Orion se mit à rire qu'il puisse penser ! "Mes faveurs?" s'écriait-il. "Mais Artemis est une chaste déesse. Il n'y a rien eu entre elle et moi!, ni aucun homme. Nous sommes compagnons, mais de la chasse et de la forêt, pas de lit ou berceau. D'ailleurs, je suis un amoureux d'homme comme tu l'es."
Apollo a vu la vérité dans ce que dit Orion. Il n'appréciait pas la réalisation de son erreur, et il s'en est pris à Orion.
Quelques heures après qu' Apollo le quitta , Orion retrouva Artemis dans l'obscurité, en pleurant silencieusement. Elle le réconforta, et d'entendre son histoire, le prit dans sa maison, et le laissa seul, comme c'était son souhait. Elle est retournée à sa maison dans la forêt.
Pendant la nuit, un rêve terrible possédait Orion. Il rêvait qu'un scorpion se leva du sol de la forêt et a failli le tuer avant qu'il ne puisse se défendre. Il ne le savait pas, mais c' était Apollo qui a envoyé ce scorpion. Il rêvait qu'il ne pouvait pas frapper à travers l'armure du scorpion, quel que soit sa puissance ou diriger son orientation. Il a combattu le scorpion dans son rêve la nuit , et juste avant qu' il se réveilla, le scorpion l'avait presque piqué directement dans son cœur.
Il se réveilla à l'aube, trempé de sueur, et soulagé que le scorpion n'était qu'un rêve, car il n'avait jamais rencontré une bête, qu'il ne pouvait pas tuer. Il sortit, espérant rencontrer Artémis et lui dire son rêve, mais en dehors de sa porte attendait le scorpion géant de son rêve, plus terrible dans la réalité que même dans son esprit. Il a combattu vaillamment, avec des flèches et son épée, mais comme dans le rêve, il ne pouvait pas percer son armure. Le scorpion l'a poursuivi jusqu'à la mer, et Orion espéra qu'il pourrait nager loin de lui.
Pendant ce temps, Apollo alla voir sa sœur. Elle , en colère ,lui a dit qu'elle désapprouvait le traitement infligeait de son ami. Il lui dit que c'était un homme mauvais, et qu'il s'est enfuit à la nage, jusqu'à une île lointaine, dans l'espoir d'échapper à la colère d'Artémis.
Personne n'échappe à la vengeance d'Artémis lorsque l'un des siens a été ravagé. Sans même prendre le temps de se renseigner, elle a attrapé son carquois et a dévalé vers la mer. Apollo suivit, et lui indiqua à quelle distance ce trouvait la tête d'Orion, qui lui , mettait de la distance entre lui et le scorpion. "Il est là, "dit Apollo , debout derrière elle son visage ne pouvait pas montrer sa trahison. Artemis arma son arc à la distance indiquée, et tua son ami. Quand il a vu que son plan avait réussi, Apollo s'est enfui. Artemis est retourné à la forêt et a trouvé Opos qui soi-disant avaient été violées. Opos n'a pas été blessé, et ne savait rien d'une attaque. Lorsque Artémis vit que la jeune fille était bien, elle a vite déduit la vérité. Elle récupéra le corps d'Orion, mais même Asclépios ne pouvait pas le faire revivre, même en appliquant des gouttes de sang de la gorgone sur les lèvres mortes du véritable ami d'Artémis. L'esprit d'Orion était déjà descendu aux champs de Asphodel.
Artemis plaça le corps d'Orion parmi les étoiles comme un hommage à l'amitié qu'ils partageaient jadis, un rappel à tous les mortels que les hommes et les femmes jouissent d'amitiés de toutes sortes et de degré. Elle a tué le scorpion, et l'a mis aussi dans le ciel, derrière Orion, comme un avertissement pour tout le monde sous le ciel de la trahison de ceux et celles qui sont faux à leurs amants et faux à eux-mêmes.
Robert Graves.
Daniel Seiter, en 1685 la peinture de Diane sur le cadavre d'Orion, avant qu'il ne soit placé dans les cieux
Un jour, une prof demanda à ses élèves de noter le nom de tous les élèves de la classe sur une copie et de laisser un peu de place à côté de chaque nom.
Puis, elle leur dit de penser à ce qu'ils pouvaient dire de plus gentil au sujet de chaque camarade et de le noter à côté du nom.Cela pris toute une heure jusqu'à ce que tous aient fini et avant de quitter la salle de classe, les élèves remirent leur copie à la prof.
Le week-end, la prof écrivit le nom de chaque élève sur une feuille et à côté toutes les remarques gentilles que les autres avaient écrit à son sujet. Le lundi, elle donna à chaque élève sa liste.Déjà peu de temps après, tous souriaient.«Vraiment?» entendait-on chuchoter...«Je ne savais pas que j'avais de l'importance pour quelqu'un ! » et«Je ne savais pas que les autres m'aimaient autant»étaient les commentaires que l'on entendait dans la salle de classe....
Personne ne parla plus jamais des listes.
La prof ne savait pas si les élèves en avaient parlé entre eux ou avec leurs parents,mais cela n'avait pas d'importance.L'exercice avait rempli sa fonction.Les élèves étaient satisfaits d'eux-mêmes et des autres.
Quelques années plus tard, un élève étant mort au Vietnam,la prof alla à l'enterrement de cet élève.L'église était comble.Beaucoup d'amis étaient là.L'un après l'autre ils s'approchèrent du cercueil pour lui adresser un dernier adieu.La prof y alla en dernier et elle trembla devant le cercueil. Un des soldats présents lui demanda«Est-ce que vous étiez la prof de maths de Mark ?»Elle hocha la tête: «Oui».Alors il lui dit : "Mark a souvent parlé de vous».
Après l'enterrement, la plupart des amis de Mark s'étaient réunis.Les parents de Mark étaient aussi làet ils attendaient impatiemment de pouvoir parler à la prof.«Nous voulions vous montrer quelque chose»dit le père de Mark et sortit son portefeuille de sa poche.«On a trouvé cela quand Mark est tombé.Nous pensions que vous le reconnaîtriez.»Il sortit du portefeuille un papier très usé qui avait dû être recollé, déplié et replié très souvent. Sans le regarder, la prof savait que c'était l'une des feuilles contenant beaucoup de gentilles remarques écrites à l'époque par les camarades de classe au sujet de Mark. «Nous aimerions vous remercier pour ce que vous avez fait.»dit la mère de Mark .«Comme vous pouvez le constater, Mark a beaucoup apprécié ce geste.Tous les anciens élèves se réunirent autour de la prof.Charlie sourit et dit:"J'ai encore ma liste. Elle se trouve dans le premier tiroir de mon bureau.»La femme de Chuck dit:«Chuck m'a priée de la coller dans notre album de mariage.»
«Moi aussi, j'ai encore la mienne, » dit Marilyn« Elle est dans mon journal intime».Puis, Vicky, une autre élève, prit son agenda et montra sa liste toute usée aux autres personnes présentes.»"Je l'ai toujours avec moi,» dit Vicky et elle ajouta :Nous l'avons tous gardée.»La prof était si émue qu'elle dut s'asseoir et elle pleura.Elle pleurait pour Mark et pour tous ses amis qui ne le reverraient plus jamais.
Dans le quotidien avec les autres, nous oublions trop souvent que toute vie s'arrête un jour et que nous ne savons pas quand ce jour arrivera.
C'est pourquoi, il est important de dire aux personnes, que l'on aime et qui nous sont importantes, qu'elles sont particulières et importantes.