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    Paroles et traduction de "Tragedy"

    Tragedy (Tragédie)

    Here I lie
    Je me trouve ici
    In a lost and lonely part of town
    Dans une partie perdue et isolée de la ville
    Held in time
    Tenu dans le temps
    In a world of tears I slowly drown
    Je me noie lentement dans un monde de larmes
    Goin' home
    Rentrer à la maison
    I just can't make it all alone
    Je ne peux justement pas le faire tout seul
    I really should be holding you
    Je devrais vraiment avoir ton soutien
    Holding you
    Ton soutien
    Loving you, loving you...
    Ton amour, ton amour…

    [Chorus]
    [Refrain]
    Tragedy
    Tragédie
    When the feeling's gone and you can't go on
    Quand le sentiment s'en va et que tu ne peux pas continuer
    It's tragedy
    C'est tragédie
    When the morning cries and you don't know why
    Quand le matin pleure et tu ne sais pas pourquoi
    It's hard to bear
    C'est dur à supporter
    With no-one to love you
    Sans personne pour t'aimer
    You're goin' nowhere
    Tu ne vas nulle part
    Tragedy
    Tragédie
    When you lose control and you got no soul
    Quand tu perds le contrôle et que tu n'as plus d'âme
    It's tragedy
    C'est tragédie
    When the morning cries and you don't know why
    Quand le matin pleure et tu ne sais pas pourquoi
    It's hard to bear
    C'est difficile à supporter
    With no-one beside you
    Sans personne près de toi
    You're goin' nowhere
    Tu ne vas nulle part

    Night and day
    Nuit et jour
    There's a burning down inside of me
    Il y a une brûlure au fond à l'intérieur de moi
    Burning love
    Amour brûlant
    With a yearning that won't let me be
    Avec un désir qui ne me laissera pas être
    Down I go
    Je m'enfonce
    And I just can't take it all alone
    Et je ne peux justement pas le prendre tout seul
    I really should be holding you
    Je devrais vraiment avoir ton soutien
    Holding you
    Ton soutien
    Loving you, loving you...
    Ton amour, ton amour…

    [Chorus]
    [Refrain]
    (X3)
    (X3)




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    Corine 


    12 commentaires



  • Sébastien Loné -Arrakis-(démo)


    Il s'agit d'une chanson inspirée de l'oeuvre de L'écrivain Frank Herbert "Le cycle de Dune"


    Bonne écoute!


    Si vous aimez n'hésitez pas à partager


    http://www.youtube.com/ user/ sebastienlone?feature=mhee



    http://soundcloud.com/sebastien-lone/sets/s-bastien-lon-arrakis-demo 


    Arrakis est le nom de la planète désert du cycle de Dune de Frank Herbert. Mon titre "Arrakis" est inspiré de cette oeuvre dans sa symbolique .

    C'est aussi une manière pour moi de faire un hommage à Frank Herbert, à son oeuvre, sans laquelle je ne serais pas celui que je suis aujourd'hui. 

    Frank Patrick Herbert (8 octobre 1920 - 11 février 1986) est un écrivain américain, auteur de romans de science-fiction. Ses œuvres connurent un succès commercial et furent acclamées par la critique. Il doit principalement sa célébrité au roman Dune et à la série de cinq romans qui s'ensuivit. La saga de Dune aborde des thèmes tels que la survie de l'espèce humaine et son évolution, l'écologie, ou encore les interactions entre la religion, la politique et le pouvoir. Elle est considérée par beaucoup comme un classique dans le domaine de la science-fiction.



    Arrakis ( paroles)

    J'ai troqué le bonheur contre le vent 
    Pour voyager librement 
    Mes mains tenant le cap du voyage 
    Mon coeur vers le large 
    Présent, cadeau de vie de ces instants 
    Bercé par le firmament 
    Des milliers d'âmes guident mon chemin 
    Lumières passées, demains

    Le présent

    refrain-

    Sûr de moi même sous la lune et les étoiles 
    Le vent qui souffle efface toutes mes traces 
    Du sable coule épices du temps qui passe 
    Dès dunes bleues nuits s'élève l'aurore

    J'ai quitté mes heures contre marrées 
    Destructrices...envolées 
    Ah! l'avant.. turbines, arbre sans fin 
    Qui m'avaient pris en son sein 
    M'élevant au rang des responsables 
    Tyran de mes semblables 
    Mains tremblantes dans la boue, face au temps 
    Vie en chantier! L'Avent

    A présent

    refrain-

    Sûr de moi même sous la lune et les étoiles 
    Le vent qui souffle efface toutes mes traces 
    Du sable coule épices du temps qui passe 
    Dès dunes bleues nuits s'élève l'aurore

    J'ai pleuré mon amour, échoué, las 
    Il a fait sonner le glas 
    Instants tannés le coeur coagulé 
    Cicatrices d'un temps passé 
    Pour ne pas oublier et vivre mieux 
    Brides, guident d'autres lieux 
    Contre le vent le passé s'efface 
    Et laisse place au présent

    Le présent

    refrain-

    Sûr de moi même sous la lune et les étoiles 
    Le vent qui souffle efface toutes mes traces 
    Du sable coule épices du temps qui passe 
    Dès dunes bleues nuits s'élève l'aurore

    Sébastien Loné

    Le 24.03.12

    http://sebastienlone.musicblog.fr/



     DUNE Tome 1         

    1

    C’est à l’heure du commencement qu’il faut tout particulièrement veiller à ce que les équilibres

    soient précis. Et cela, chaque soeur du Bene Gesserit le sait bien. Ainsi, pour entreprendre cette

    étude de la vie de Muad’Dib, il convient de le placer tout d’abord en son temps, en la cinquanteseptième

    année de l’Empereur Padishah, Shaddam IV. Il convient aussi de bien le situer, sur la

    planète Arrakis. Et l’on ne devra pas se laisser abuser par le fait qu’il naquit sur Caladan et y

    vécut les quinze premières années de sa vie : Arrakis, la planète connue sous le nom de Dune

    restera sienne à jamais (extrait du Manuel de Muad’Dib par la princesse Irulan)

    Durant la semaine qui précéda le départ pour Arrakis, alors que la frénésie des

    ultimes

    préparatifs avait atteint un degré presque insupportable, une vieille femme vint rendre

    visite à la mère du garçon, Paul.

    C’était une douce nuit. Les pierres anciennes du castel Caladan qui avaient

    abrité vingt-six générations d’Atréides étaient imprégnées de cette fraîcheur humide

    qui annonçait toujours un changement de temps.

    La vieille femme fut introduite par une porte dérobée et conduite jusqu’à la

    chambre de Paul par le passage voûté. Pendant un instant, elle put le contempler dans

    son lit. Il ne dormait pas ; à la faible lueur de la lampe à suspenseur qui flottait près

    du sol, il distinguait à peine cette lourde silhouette immobile sur le seuil et celle de sa

    mère, un pas en arrière. La vieille femme était comme l’ombre d’une sorcière ; sa

    chevelure était faite de toiles d’araignée qui s’emmêlaient autour de ses traits

    obscurs ; ses yeux étaient comme deux pierres ardentes.

    « N’est-il pas bien petit pour son âge, Jessica ? »

    La voix sifflait et vibrait comme une balisette mal accordée. et la douce voix de

    contralto de la mère de Paul répondit : « Il est bien connu que, chez les Aréides , la

    croissance est tardive, Votre révérence. »

    « On le dit, on le dit, chochota la vieille. Pourtant, il a quinze ans déjà. »

    « Oui, Votre Révérence. »

    « Il est éveillé, il nous écoute. (Elle eut un rire étouffé.) Le rusé petit démon !

    Mais ceux de son rang ont besoin de ruse. Et s’il est réellement le Kwisatz

    haderach… Eh bien… ».

    Dans les ténèbres, Paul gardait les yeux mi-clos, réduits à deux fentes très

    minces. Mais il voyait les yeux de la vieille femme, larges et brillants comme ceux

    d’un oiseau de nuit, de plus en plus larges, de plus en plus brillants, semblait-il,

    « Dors bien, rusé petit démon. Demain tu auras besoin de tous tes moyens pour

    affronter mon gom jabbar. »

    Et la vieille femme disparut, elle entraîna la mère de Paul ; la portes se referma

    avec un bruit sourd. Et Paul se demanda : Qu’est-ce qu’un gom jabbar ?

    Entre tous les récents bouleversements, la vieille sorcière était bien la chose la plus

    étrange qui lui fût apparue. Votre Révérence… Et elle s’était adressée à sa mère

    comme à une servante… Une Dame Bene Gesserit, concubine du Duc et mère de

    l’héritier du nom…

    2

    Un gom jabber… Est-ce là une chose d’Arrakis qu’il me faut connaître ? se

    demanda-t-il. Et il rumina les mots étranges : Gom jabbar… Kwisatz Haderach… Il

    lui avait fallu apprendre tant de choses. Arrakis était si différent de Caladan… Tout

    ce qu’on lui avait récemment inculqué tourbillonnait maintenant dans son esprit.

    Arrakis… Dune… La planète de sables…

    Thufi Hawat, le maître assassin de son père lui avait expliqué : leurs ennemis

    mortels, les Harkonnes, avaient résidé sur Arrakis durant quatre-vingts ans. Ils

    avaient signé un contrat de semi-fief avec la compagnie CHOM pourl’exploitation du

    Mélange, l’épice gériatrique. A présent, les Harkonnens allaient être remplacés par la

    Maison des Atréides qui recevrait Dune en fief sans restriction aucune. A première

    vue c’était une victoire pour le Duc Leto mais, selon Hawat, cela représentait en

    réalité un péril mortel. Le Duc était populaire auprès des Grandes maisons du

    Landsraad, « et un homme trop populaire provoque la jalousie des puissants »…

    Arrakis… Dune… La planète des sables…

    Paul se rendormit et rêva d’une caverne arrakeen. Des êtres silencieux se

    dressaient tout autour de lui, dans la pâle clarté des brilleurs. Tout n’était que

    solennité, ainsi qu’à l’intérieur d’une cathédrale. Il percevait le bruit lointain de

    gouttes d’eau. Au coeur du songe, il se dit qu’il se souviendrait de tout à son réveil. Il

    se souviendrait toujours des rêves prémonitoires.

    Le rêve s’évanouit. Il s’éveilla dans la tiédeur de son lit… Il pensa, pensa

    longtemps…

    Castel Caladan ne méritait pas le moindre regret. Il n’avait ni jeux ni

    compagnons de son âge sur ce monde. Le docteur Yueh, son éductauer, lui avait

    laissé entendre que le système de castes des faufreluches n’était pas aussi rigide sur

    Arrakis. Sur Arrakis, au seuil du désert, vivaient des hommes qui ne dépendaient

    d’aucun caïd, d’aucun bashar, les Fremens, le peuple du vent de sable, libre de toute

    règle impériale.

    Arrakis… Dune… La planète des sables…

    Paul perçut toutes les tensions qui l’habitaient et décida de mettre en pratique les

    exercices du corps et de l’esprit que lui avait enseignés sa mère. Trois brèves

    inspirations déclenchèrent le processus : Il tomba dans un état de perception

    flottante… ajusta sa conscience… dilatation aortique… hors du mécanisme non

    ajusté de la conscience…choix…enrichissement du sang et irrigation rapide des

    régions surchargées… nul de peut obtenir nourriture-sécurité-liberté par le seul

    intinct… La conscience animale ce s’étend pas au-delà d’un instant donné, pas plus

    qu’elle n’admet la possibilité de l(extinction de ses victimes… L’animal détruit sans

    produire… ses plaisirs, en demeurant au niveau des sensations, évitent le

    perceptuel… L’être humain a besoin d’une grille pour observer l’univers… Une

    conscience sélectivement ajustée, telle est cette grille… La perfection du corps

    résulte du flux nerveux et sanguin en accord avec une conscience précise des besoins

    cellulaires… êtres/cellules/choses… tout est non permanent, tout lutte pour le flux de

    permanence…

    3

    Sans cesse la leçon se répétait dans la conscience flottante de Paul, encore et

    encore…

    A travers ses paupières closes , il perçut la clarté jaune de l’aube qui effleurait le

    rebord de la fenêtre de sa chambre. Il ouvrit les yeux sur le dessin familier des

    poutres du plafond et il entendit alors les échos de la vie fébrile du castel.

    Puis la porte s’ouvrit et sa mère apparut. ses yeux verts avaient une expression

    solennelle dans son visage ovale, impassible. Ses cheveux, maintenus par un ruban

    noir, avaient la sombre couleur du bronze.

    « Tu es éveillé, dit-elle. As-tu bien dormi ? »

    « Oui. »

    Il l’observait et, tandis qu’elle choisissait ses vêtements dans la penderie, il

    décela la tension qui l’habitait dans le mouvement de ses épaules. Cela fût passé

    inaperçu à tout autre regard, mais Paul avait été éduqué dans la Manière Bene

    Gesserit, avec le sens aigu de l’observation.

    Sa mère, se retournant, lui présenta une tunique de demi-cérémonie arborant la

    crète de faucon rouge, emblème des Atréides.

    « Hâte-toi de t’habiller, dit-elle. La Révérende Mère t’attend. »

    « J’ai rêvé d’elle, dit Paul. Qui est-ce ? »

    « C’est elle qui m’a éduqué à l’école Bene Gesserit. A présent elle est la Diseuse

    de Verité de l’Empereur et, Paul… (elle hésita) Il faut que tu lui parles de tes rêves. »

    « Je lui en parlerai. Est-ce grâce à elle que nous avons eu Arrakis ? »

    Sa mère secoua un des pantalons de Paul comme pour en chasser la poussière et

    le posa auprès de la tunique.

    « Ne faisons pas attendre le Révérende Mère. »

    Il s’assit et mit les mains autour de ses genoux.

    « Qu’est-ce qu’un gom jabbar ? »

    De nouveau, grâce à l’éducation qui était la sienne, il perçut l’invisible

    hésitation de sa mère et la ressentit comme de la peur. Elle s’approcha de la fenêtre,

    ouvrit les rideaux en grand et, durant un instant, contempla le mont de Syubi, par delà

    le verger, au bord de la rivière.

    « Tu apprendras ce qu’est le gom jabber… bien assez tôt », dit-elle.

    Une fois encore, il sentit la peur dans sa voix et il en fut intrigué. Sans se

    retourner, Jessica reprit : « La Révérende Mère attends dans mon salon, Paul. Hâtetoi.

    »

    La Révérende Mère Gaïus Helen Mohiam, assise dans un fauteuil de tapisserie,

    regardait approcher la mère et le fils. De part et d’autre, les fenêtres ouvraient sur la

    courbe de la rivière qui coulait vers le sud et sur les terres verdoyantes des Atréides,

    mais la Révérende Mère était indifférente à ce paysage. Ce matin, elle ressentait son

    âge. Elle en rendait responsable ce voyage dans l’espace, cette association avec

    l’abominable Guilde Spatiale aux menées obscures. Mais cette mission requérait

    l’intervention d’une Bene Gesserit-avec-le-regard. Et la Diseuse de Vérité de

    l’Empererur Padishah elle-même ne pouvait se soustraire à son devoir.

    4

    Maudite soit cette Jessica ! songea la Révérende Mère. Si seulement elle nous

    avait donné une fille ainsi qu’il lui avait été ordonné !

    A trois pas du fauteuil, Jessica s’arrêta. Elle esquissa une brève révérence tout

    en pinçant légèrement sa jupe de la main gauche. Paul s’inclina rapidement, ainsi que

    le lui avait enseigné son maître à danser pour les circonstances « où l’on pouvait

    douter du rang de la personne ».

    Les nuances de l’attitude de Paul ne passèrent pas inaperçues de la Révérende

    Mère. « Il est prudent, Jessica », dit-elle.

    Jessica posa la main sur l’épaule de son fils, la serra. Le temps d’un battement

    de coeur, la peur irradia de sa paume, puis elle se maîtrisa une fois encore et

    répondit :

    « Ainsi a-t-il été éduqué, Votre révérende. »

    Que craint-elle ? se demanda Paul.

    La vieille femme l’étudiait, tout entier, en un seul regard. Il avait le visage ovale

    de sa mère, avec une ossature plus forte. Ses cheveux étaient noirs, très noirs, comme

    ceux du Duc, son père. Ses sourcils étaient ceux de ce grand-père du côté maternel

    dont on ne pouvait dire le nom. Il avait un nez fin, plein de dédain, et ses yeux verts

    avaient le regard direct du vieux Duc, son grand-père paternel qui était mort.

    Voilà bien un homme qui appréciait la puissance du geste, même dans la mort,

    songea la Révérende Mère.

    « L’éducation est une chose , dit-elle, l’ingrédient de base en est une autre. Mais

    nous verrons. »

    Les yeux anciens eurent un regard acéré à l’adresse de Jessica : « Laisse-nous.

    Je t’enjoins de pratiquer la méditation de paix. »

    Jessica retira sa main de l’épaule de son fils. « Votre Révérence, je… »

    « Jessica, tu sais bien que cela doit être fait. »

    Intrigué, Paul regarda sa mère.

    Elle se raidit ; « oui, bien sûr… »

    Il se tourna vars la Révérende Mère. La déférence de Jessica et sa crainte

    commandaient la méfiance. Pourtant, il ressentait une certaine appréhension devant la

    peur qui irradiait de sa mère.

    « Paul… (Jessica prit une inspiration profonde) Cette épreuve à laquelle tu vas

    être soumis… Elle… elle est importante pour moi… »

    « Une épreuve ? »

    « Souviens-toi que tu es le fils d’un Duc », dit encore Jessica. Puis elle fit demitour

    et quitta le salon dans le froissement léger de sa robe. La porte se referma

    derrière elle. Paul regarda la vieille femme tout en contenant sa colère.

    « Depuis quand congédie-t-on Dame Jessica comme une servante ? » demandat-

    il.

    Un sourire vint jouer aux commissures des lèvres anciennes. « Dame Jessica,

    mon garçon, fut ma servante durant quatorze années d’école. (La révérende Mère

    hocha la tête.) Et une bonne servante, je dois le dire. Maintenant, approche ! »

    5

    L’ordre fut comme un coup de fouet. Paul obéit avant de réfléchir. Puis il se dit :

    Elle s’est servie de la Voix… contre moi ! Sur un geste, il s’arrêta, près de ses

    genoux.

    « Tu vois cela ? » demanda-t-elle. Des plis de sa robe, elle sortit un cube de

    métal vert qui avait environ quinze centimètres d’arête. Elle l’éleva, le fit pivoter et

    Paul vit que l’une des faces était creuse, obscure, étrangement effrayante,

    impénétrable à la lumière.

    « Mets ta main droite dans cette boîte », dit la Révérende Mère.

    La peur fusa en lui. Il recula. Mais la vieille femme reprit : « Est-ce ainsi que tu

    obéis à ta mère ? »

    Il affronta le regard de ses yeux d’oiseau brillants. Lentement, conscient de

    toutes les contraintes qu’il ne pouvait repousser, il mit la main dans le cube. Tout

    d’abord, à l’instant où l’obscurité se refermait sur ses doigts, il éprouva une sensation

    de froid. Puis il sentit le contact du métal doux et un picotement envahit sa main,

    comme si elle était endormie.

    Les traits de la vieille femme devinrent ceux d’un animal de proie. Elle éloigna

    sa main droite du cube et, lentement, la posa près du cou de Paul. Il devina alors un

    scintillement métallique et voulut tourner la tête.

    « Arrête ! »

    La voix ! Encore ! Il regarda son visage.

    « Je tiens le gom jabbar près de ton cou ! Le gom jabbar, l’ennemi suprême. Une

    aiguille avec une goutte de poison à son extrémité. Ah ! Surtout ne bouge pas ou tu

    pourrais goûter de ce poison ! »

    Il lutta pour déglutir. Sa gorge était sèche. Il ne parvenait pas à détacher son

    regard de ce visage ancien, usé, de ces yeux luisants, de ces dents d’argent qui

    scintillaient à chaque mot dans les gencives pâles.

    « Un fils de Duc se doit de connaître les poisons. Ainsi le veut notre époque,

    n’est-ce pas ? Le Musky que ’on met dans ton verre. L’Aumas que l’on glisse dans ta

    nourriture. Les poisons lents, les foudroyants et les autres. Et le gom jabbar, que j’ai

    ici. Lui, ne tue que les animaux. »

    L’orgueil domina la peur. « Osez-vous insinuer qu’un fils de Duc est un

    animal ? »

    « Disons que je pense que tu peux être humain. Attention ! Ne fais plus un

    mouvement ! Je suis vieille mais ma main plongerait cette aiguille dans ton cou avant

    que tu puisses te dérober. »

    « Qui êtes-vous ? Comment avez-vous pu obliger ma mère à me laisser seul

    avec vous ? Etes-vous une Harkonnen ? »

    « Une Harkonnen ? Ciel, non ! Mais à présent : silence ! » Un doigt sec sur son

    cou. Il maîtrisa l’impulsion de fuite.

    « C’est bien : tu as passé la première épreuve. A présent, voici ce qui va suivre :

    si tu retires la main de cette boîte, tu meurs. Telle est l’unique règle. Laisse ta main

    dans cette boîte et tu vis. Ote-la et tu meurs. »

    6

    Il respira profondément pour réprimer un tremblement. « Si j’appelle, dit-il, nos

    gens seront là en un instant et c’est vous qui mourrez. »

    « Tes serviteurs n’iront pas plus loin que ta mère qui veille à cette porte. Elle a

    déjà survécu à cette épreuve. Maintenant, ton tour est venu. Sois-en fier : il est rare

    que nous soumettions des enfants mâles à cette épreuve. »

    La curiosité vint atténuer la peur jusqu’à la rendre supportable. Paul avait perçu

    la vérité dans la voix de la vieille femme. Il ne pouvait nier ses paroles. Si vraiment

    sa mère veillait là-dehors… Si vraiment il s’agissait d’une épreuve… Quelle qu’elle

    fût, il savait qu’il ne pouvait y échapper. Il était prisonnier de cette main près de son

    cou, du gom jabbar. Il se souvint des paroles de la Litanie contre la Peur di rituel

    Bene Gesserit, telles que sa mère les lui avait enseignées.

    Je ne connaîtrais pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui

    conduit à l’oblitération totale. J’affronterais ma peur. Je lui permettrai de passer sur

    moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur

    son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi.

    Il sentit son calme revenir. « Finissons-en, vieille femme » dit-il.

    « Vieille femme ! (Elle avait crié.) Tu as du courage, on ne peut en douter. Eh

    bien, nous allons voir cela, mon petit ami ! »

    Elle se pencha tout contre lui et sa voix devint un murmure.

    « Tu vas sentir la douleur dans cette main qui est dans la boîte. La souffrance…

    Mais… Ote seulement ta main et mon gom jabbar touchera ton cou. Et la mort sera

    aussi rapide que la hache du bourreau. Ote seulement ta main et mon gom jabbar

    t’ôte l’existence. Compris ? »

    « Qu’y a-t-il dans cette boîte ? »

    « La souffrance. »

    Dans sa main, le picotement se fit plus net. Il serra les lèvres. Quelle épreuve

    est-ce donc là ? se demanda-t-il. Le picotement se fit démangeaison.

    « As-tu déjà entendu parler de ces animaux qui se dévorent une patte pour

    échapper à un piège ? C’est là une astuce animale. Un humain, lui, demeurera pris au

    piège, il supportera la souffrance et feindra d’être mort afin de pouvoir tuer le

    trappeur et supprimer ainsi la menace qu’il représente pour l’espèce tout entière. »

    La démangeaison devint une brûlure très légère.

    « Pourquoi ? » demanda Paul.

    « Pour déterminer si tu es vraiment un humain. Silence ! »

    La brûlure se fit plus intense dans sa main droite. Il referma sa main gauche.

    Lentement, lentement, la douleur augmentait. Chaleur, chaleur… Toujours plus de

    chaleur… Les ongles de sa main libre en feu ne lui obéissaient plus.

    « Ca brûle », dit-il.

    « Silence ! »

    La douleur s’élança dans son bras. La sueur perla sur son front. Chaque fibre de

    son corps lui commandait de retirer sa main de ce puits de feu. Mais le gom jabbar

    était là. Sans tourner la tête, Paul devinait la terrible aiguille qui veillait près de son

    cou. Il se rendit compte qu’il respirait convulsivement et tenta de se maîtriser, mais

    7

    sans y parvenir.

    Souffrance ! Le monde devint vide. Il n’y eut plus que sa main, seule, noyée

    dans la souffrance, et ce visage ancien, à quelques centimètres.

    Ses lèvres étaient sèches, soudées. Brûlure ! Brûlure ! Il avait l’impression de

    sentir sa peau se craqueler. Sa chair griller jusqu’à laisser apparaître les os. Puis :

    plus rien !

    La souffrance avait cessé, comme si l’on avait appuyé sur un bouton.

    Il vit que son bras droit tremblait convulsivement. Et la sueur continuait de

    ruisseler par tout son corps.

    « Ca suffit, dit la vieille femme. Kull Wahad ! Jamais nul enfant, né d’une

    femme n’a enduré autant ! C’est comme si j’avais voulu te voir échouer. (Elle se

    recula, éloigna le gom jabbard de son cou.) Ote ta main de cette boîte, jeune humain,

    et regarde-la ! »

    Il lutta pour réprimer un frisson douloureux et ses yeux se fixèrent sur le trou obscur

    où sa main était encore plongée, comme si elle se refusait à tout mouvement, comme

    si le souvenir de la souffrance la paralysait. Toute sa raison soufflait à Paul qu’il

    allait retirer un moignon noirci de cette boîte.

    « Ote-la ! »

    Il obéit. Il regarda sa main, stupéfait. Il ne vit pas une marque, pas la moindre

    trace de la douleur qu’avait éprouvée sa chair. Il éleva sa main devant lui, la fit

    tourner, plia les doigts.

    « Douleur par induction nerveuse, dit la vieille femme. Elle ne peut venir à bout

    des humains potentiels. Certains donneraient gros pour connaître le secret de cette

    boîte. » Elle prit le cube de métal et l’enfouit dans les plis de sa robe.

    « Mais, cette douleur… », dit Paul.

    « Cette douleur ! Un humain est capable de dominer chacun des nerfs de son

    corps ! »

    Il eut mal à la main gauche, ouvrit ses doigts et découvrit quatre marques

    sanglantes sur sa paume. Il laissa retomber son bras et regarda la vieille femme.

    « Vous avez déjà fait cela à ma mère ? »

    « As-tu jamais tamisé du sable ? »

    La question était tangente et mordante : son esprit gagna un niveau supérieur

    d’appréhension. Tamiser le sable. Il acquiesça.

    « Nous, Bene Gesserit, tamisons les gens pour découvrir les humains », dit la

    vieille femme.

    Il éleva alors sa main droite devant ses yeux, essayant de retrouver le souvenir

    de la souffrance.

    « Et c’est tout ?... De la souffrance. C’est tout ?... »

    « Je t’ai observé, mon garçon. La souffrance n’est que l’axe de l’épreuve. Ta

    mère t’a enseigné la façon dont nous observons. J’ai vu les signes de cet

    enseignement en toi. C’est là toute notre épreuve : crise et observation. »

    Sa voix même portait la confirmation de ses paroles et Paul dit : « C’est vrai. »

    8

    Elle le regarda. Il perçoit la vérité ! Se pourrait-il qu’il soit celui-là

    Vraiment ?... Puis elle songea : L’espérance ternit l’observation, et elle étouffa

    l’excitation qu’elle ressentait.

    « Tu sais lorsque les gens croient ce qu’ils disent. »

    « Je le sais. »

    Dans la voix de Paul, il y avait les harmoniques de ses capacités ; elle les perçut

    et dit : « Peut-être es-tu le Kwisatz Haderach. Assieds-toi, petit frère, là, à mes

    pieds. »

    « Je préfère demeurer debout. »

    « Ta mère s’est assise là, autrefois. »

    « Je ne suis pas ma mère. »

    « Tu me détestes un peu, n’est-ce pas ? » Elle regarda vers la porte et appela :

    « Jessica ! »

    La porte s’ouvrit. Jessica apparut sur le seuil. Le regard de ses yeux était dur. Il

    s’attendrit en voyant Paul. Elle parvint à sourire faiblement.

    « Jessica, as-tu jamais cessé de me haïr ? » demanda la vieille femme.

    « Je vous aime et vous déteste pour cette souffrance que je ne pourrai jamais

    oublier. Je vous aime pour… »

    « Le plus important seulement, dit la vieille femme, et sa voix était douce. Tu

    peux venir à présent, mais garde le silence. Ferme cette porte et veille à ce que nul ne

    vienne nous interrompre. »

    Jessica s’avança, referma la porte et s’appuya au battant. Mon fils vit, pense-telle.

    Il vit… et il est humain. Je le savais… mais il vit. Et il peut vivre, désormais. Le

    contact de la porte était dur, réel contre son dos. Tout, dans cette pièce, semblait

    peser sur ses sens.

    Mon fils vit.

    Paul regarda sa mère. Elle a dit vrai. Il aurait voulu être seul pour repenser à

    cette expérience mais il savait que ce ne serait pas possible avant qu’on ne lui eût

    donné congé. La vieille femme avait acquis un empire sur lui. Elle avait dit vrai. Et

    sa mère avait subi cette même épreuve. Le but devait en être terrible pour justifier

    une telle souffrance, une telle peur. Et il savait qu’il était terrible, qu’il défiait toute

    probabilité et n’existait que pour lui-même. Il savait que, d’ores et déjà, il en était

    prisonnier. Mais il ignorait tout de la nature de se terrible but.

    « Un jour, mon garçon, dit la vieille femme, toi aussi tu te tiendras devant cette

    porte. C’est là une tout autre épreuve. »

    Il contempla sa main qui avait traversé la souffrance, regarda la Révérende

    Mère. Il venait de déceler dans sa voix quelque chose d’inconnu. C’était comme si

    les mots avaient été scintillants, pleinement détachés, définis. Et il savait que chaque

    question qu’il pourrait désormais poser amènerait une réponse qui l’élèverait hors de

    son monde de chair vers quelque chose de plus grand.

    « Pourquoi cherchez-vous les humains ? » demanda-t-il.

    « Pour te libérer. »

    « Me libérer ? »

    9

    « Les hommes ont autrefois confié la pensée aux machines dans l’espoir de se

    libérer ainsi. Mais cela permit seulement à d’autres hommes de les réduire en

    esclavage, avec l’aide des machines. »

    « Tu ne feras point des machine à l’esprit de l’homme semblable », cita Paul.

    « Oui, c’est ce que disent le Jihad Butlerien et la Bible Catholique Orange. Mais

    l’un comme l’autre devraient dire en vérité : Tu ne feras point de machine qui

    contrefasse l’esprit humain. As-tu étudié le Mentat de votre Maison ? »

    « J’ai étudié avec Thufir Hawat. »

    « La Grande Révolte nous a débarrassés de nos béquilles en obligeant l’esprit

    humain à se développer. On créa alors des écoles afin d’accroître les talents

    humains. »

    « Le Bene Gesserit ? »

    Elle acquiesça. « Deux grandes écoles ont survécu : Bene Gesserit et le Guilde

    Spatiale. La Guilde, c’est du moins ce que nous pensons, incline plutôt à développer

    les mathématiques pures. La fonction du Bene Gesserit est tout autre. »

    « La politique ! » lança Paul.

    « Kull Wahad ! » s’exclama le Révérende Mère. Et elle se tourna vers Jessica

    avec un regard dur.

    « Je ne lui ai rien dit, Votre Révérence », fit la mère de Paul.

    La vieille femme reporta alors son attention sur le garçon. « Tu as déduit cela à

    partir de bien peu. Mais il est exact qu’il s’agit de la politique. A l’origine, l’école

    Bene Gesserit était dirigée par ceux qui estimaient nécessaire l’existence d’un lien de

    continuité dans les affaires humaines. Ils virent que cette continuité ne pouvait exister

    qans que l’on séparât l’humain de l’animal… dans le but de faciliter la sélection. »

    Abruptement, pour Paul, les paroles de la Révérende Mère perdirent cette netteté

    qu’elles avaient eue jusqu’alors. C’était comme si l’on s’attaquait soudain à ce que sa

    mère appelait son instinct de rectitude. Non pas que la Révérende Mère lui mentît. Il

    était évidant qu’elle était sincère. Mais, plus profondément, il avait décelé quelque

    chose, quelque chose qui était lié au but terrible de l’épreuve.

    « Mais ma mère m’a appris que nombre de Bene Gesserit de l’école ignorent

    tout de leur lignée ». dit-il.

    « Nous détenons toute l’historique génétique. Ta mère sait ainsi qu’elle est de

    descendance Bene Gesserit ou que sa lignée, du moins, a été jugée acceptable. »

    « Alors pourquoi ignore-t-elle qui étaient ses parents ? »

    « Certains le savent… d’autres l’ignorent. Il se peut, par exemple, que nous

    souhaitions un accouplement avec un proche parent afin de rendre dominante

    quelque caractéristique génétique. Nos raisons sont multiples. »

    A nouveau, il perçut l’offense à son instinct de rectitude. « Vous décidez

    beaucoup par vous-mêmes », dit-il.

    La Révérende Mère le regarda en silence, songeant : Est-ce bien une critique

    que j’ai perçue dans ses paroles ?

    « Notre fardeau est lourd », dit-elle.

    10

    Les effets de l’épreuve s’estompaient de plus en plus rapidement. il affronta

    calmement le regard ancien.

    « Vous dites que je suis peut-être le … Kwisatz Haderach. Qu’est-ce donc là ?

    Un gom jabbar humain ? »

    « Paul ! intervint sa mère. Tu de dois pas employer ce ton avec… »

    « Laisse, Jessica, dit la Révérende Mère. Mon garçon… connais-tu la drogue de

    la Diseuse de Vérité ? »

    « C’est ce que vous prenez afin de mieux déceler ce qui est faux. Ma mère me

    l’a appris. »

    « Et as-tu jamais assisté à la transe de vérité ? »

    Il secoua la tête. « Non »

    « La drogue est dangereuse, mais elle donne un pouvoir véritable. Par elle, une

    Diseuse de Vérité peut visiter bien des lieux dans sa mémoire… dans la mémoire de

    son corps. Elle peut se pencher sur maintes avenues du passé… mais seulement sur

    des avenues féminines. (La vois de la vieille femme se chargea d’une note de

    tristesse.) Pourtant, il est un lieu que nulle Diseuse ne peut visiter. Un lieu qui nous

    repousse, nous terrifie. Mais il est dit qu’un homme viendra un jour qui, avec la grâce

    de la drogue, verra avec son oeil intérieur, qu’il verra, comme aucune d’entre nous

    n’a pu le faire, dans tous les passés, masculins et féminins.

    « Votre Kwisatz Haderach ? »

    « Oui, celui qui peut être en plusieurs endroits en même temps. Le Kwisatz

    Haderach. Bien des hommes ont essayé la drogue… Bien des hommes. Aucun n’a

    jamais réussi.

    « Ils ont essayé et ils ont échoué ? Tous ? »

    « Oh non ! (Elle secoua la tete.) Ils ont essayé et ils sont morts. »

    11

    Tenter de comprendre Muad’Dib sans comprendre ses ennemis mortels, les Harkonnens,

    c’est tenter de voir la Vérité sans connaître le Mensonge. C’est tenter de voir la Lumière sans

    connaître les Ténèbres. Cela ne peut-être. (extrait du Manuel de Muad’Dib par la Princesse Irulan)

    A suivre....

     

     

     BISOUS 



    CORINE

     

     

     


    6 commentaires
  •  

    http://sebastienlone.musicblog.fr

    Un artiste à suivre ! .........

    Bonjours à tout le monde

     

    Un p'tit article pour vous redonner tous mes points d'écoutes et de téléchargements gratuits.

    Bonne semaine!

     

    Sébastien Loné

    Téléchargement WAV:

     La marche de Neda


    Sébastien Loné-LA MARCHE DE NEDA by sebastien-lone


     

    Pour télécharger ce titre cliquez sur le lien ci-dessous

    http://www.mediafire.com/?g79qtfmo17moxmh

     

    Trinité endiablée

     

     

    Sébastien Loné-Trinité endiablée by sebastien-lone




     

    Cliquez!

    http://www.mediafire.com/?k9cc9p3zz61majf

     

    Frontières

     

    Sébastien Loné-Frontières-remasterisée.2009 by sebastien-lone

    Cliquez

    http://www.mediafire.com/?8n4yjv5e9h8sa83

     

     La ballade au vieux port (Acoustique live)

     

    Cliquez

    http://www.mediafire.com/?62i7yg719orvki4

     

    Les illutionnistes des temps modernes ( acoustique live)

     

     

    Cliquez

    http://www.mediafire.com/?nt7xzj8sov236hq

     

    Prélude- C'était quand?

     

     

    Sébastien Loné-C'était quand?- Prélude by sebastien-lone

     

    Cliquez

    http://www.mediafire.com/?61kw7gk472ljl8x

     

    Assis sur mon petit tabouret (Acoustique) 

     

    Cliquez

    http://www.mediafire.com/?qwbx32vuy8b2fy7

     

    Son mp3

     Vous retrouverez ces chansons en téléchargement mp3 sur reverbnation ainsi que "Des images", "Etude n 1" et "Etude n 2"

     Cliquez

    http://www.reverbnation.com/play_now/song_8891963

     

    players divers d'écoutes :

     

     

     

    Sébastien Loné by sebastien-lone

     

    Le titre Arrakis

     

     

    Sébastien Loné-Arrakis ( demo) by sebastien-lone

     

     

    reverbnation: Blog de sebastienlone : Sébastien Loné, Liens de téléchargements gratuits et d'écoutes.

     


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    Ecoute sur la chaine Youtube:

     

    http://www.youtube.com/user/sebastienlone?feature=mhee

     

     

    NB: pour télécharger en WAV cliquez sur les liens media fire  Sur reverbnation cliquez sur Download.


    UN GRAND MERCI POUR LUI !


    IL EN VAUT LE COUP !

    GROS BISOUS

    CORINE





     




    6 commentaires
  •  

     

     

     

    http://ma-planete.com/ppsSellena

     

    Pourquoi ??


    Tu es parti sans un signe, comme s'en va le jour,

    Sans un mot, comme un soir qui s'enfuit,

    Tu es parti emportant le coeur de mon amour

    Comme le soleil qui se couche au jour qui fuit,

     

    Tu as emmené au silence les lumières de mes yeux

    Comme la pluie sur un lac, tu les as noyées,

    Tu as emmené mon coeur dans ton Paradis bleu,

    Comme l'aurore qui fait s'enfuir le matin heureux,

     

    Ton départ a laissé à la porte de ma demeure

    Un trou béant un vide néant, un goût amer et salé,

    Tu as laissé sur mon coeur les rides de la douleur,

    Et à mon âme, des morsures qui l'ont faite pleurer,

     

    Tu as gardé dans ton âme, mes souvenirs heureux

    Et mes joies. Tu m'as laissée un destin sans odeur,

    Des roses fanées, dans mes yeux le ciel pluvieux,

    Dans mon jardin, des fleurs sans parfum sans couleur,

     

    Tu as imprimé sur mon ciel, le gris de là-haut,

    Le gris d'un coeur qui saigne, d'un coeur qui pleure,

    Pourquoi ma tristesse coule et pleure sur mes maux,

    Que reste-t-il alors à mon coeur qui se meurt ??

     

    A l'île de nos amours est le désert de nos émois,

    Pourquoi se ferment à ma vie, toutes les portes ??

    Le chagrin m'appelle et m'emporte vers toi,

    A nos folies d'antan apparaissent nos amours mortes...

     

    @copyright Claudine,

    http://ma-planete.com/Cottencin



    http://ma-planete.com/ppsSellena



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    http://ma-planete.com/ppsSellena 


    CORINE



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