L'ombre de toi-même,

 

Une ombre s'est glissée sous le ciel de ma nuit,
Furtivement, a bousculé mes pensées en sommeil,
Doucement, tendrement a laissé son souffle à mon rêve,
Puis aussi délicatement qu'elle est apparue, s'en est allée,
Elle a laissé sur moi un parfum amer, un souvenir,
Pour suivre d'autres sommeils sous d'autres cieux,
Délicieusement amie, cette ombre court sans trêve, 
Troublante, et jouant à réveiller sans bruit les coeurs ...

Dans une autre nuit, est revenue se glisser sur moi,
Poursuivant à nouveau mes pensées, celles de toi,
Caressant sans cesse mon esprit, dans le souvenir,
Sa plantant dans mon coeur dans ma tête. Ombre,
Ombre qui m'envahit, me soufflant mille mots
Sur mon coeur. Me faisant croire à ta présence,
A croire que tu es si près ... à croire encore en toi ...
Je m'accroche à elle, comme à l'ombre de toi-même ...

Toi, ombre de mes nuits qui trouble mes sommeils,
Reviens me hanter, passe mes allées et ma porte,
Passe sur moi, frôle-moi, je veux encore croire ...
Ombre de la nuit ... tu es mon rêve, bonheur furtif ...
Accroché au temps souvenir, ne me quitte plus jamais ...
Toi, ombre du matin qui fuit sur d'autres coeurs,
Lentement, laisse-moi à mes amours inassouvis ...
Rêves et ombres de toi, sur mes pensées, sur mes amours ...

 

@copyright Claudine,

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